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Le 27 mai 2021, le maire de Sari-Solenzara présentait un projet de modification du PLU à la
population de la commune. Cette modification supprimait l’autorisation de construire à de
nombreuses familles en se limitant à la seule zone de Solenzara. Ceci fut interprété par les citoyens
comme une injustice inacceptable. Pour comprendre et agir éventuellement, une association
intitulée Association de Défense de l’Environnement et de Maîtrise de l’Urbanisme à Sari-Solenzara
(ADEMUS) a été créée le 29 juin 2021.

Membres du bureau
  • Daniel Faggianelli : Président ;
  • Michel Mercier : Vice-Président chargé du patrimoine ;
  • Philippe Foucret : Trésorier ;
  • Annie Faggianelli : secrétaire.


Le 27 mai 2021, le maire de Sari-Solenzara présentait un projet de modification du PLU à la
population de la commune. Les explications de l’urbaniste de la commune, montraient que cette
modification supprimait l’autorisation de construire à de nombreuses familles en se limitant à la
seule zone de Solenzara, ce qui profitait uniquement à quelques familles propriétaires dans cette
zone. En absence de Plan de Développement Durable (PADD), ceci fut interprété par les citoyens
comme une injustice inacceptable. Pour comprendre et agir éventuellement, une association
intitulée Association de Défense de l’Environnement et de Maîtrise de l’Urbanisme à Sari-Solenzara
(ADEMUS) a été créée le 29 juin 2021. La première action a été de publier un fascicule de 65 pages :
« PLU ou le hold-up légal sur les terrains privés de Sari-Solenzara » pour apporter une vision plus
humaine d’un projet d’avenir qui ne devrait pas uniquement répondre à des considérations
administratives, mais à des besoins de la commune, de la Corse et des Corses.
Sur la pression de l’association, le maire a pris la décision de stopper cette modification du PLU et
d’autoriser dans l’urgence plusieurs dizaines de projets à Sari et Togna. Cela a réduit sensiblement le
sentiment d’injustice mais d’autres difficultés en matière d’urbanisme et d’architecture sont restées.

La Loi LITTORAL et la Loi ZAN (2022), en réduisant considérablement les possibilités d’urbanisation
des sols aura un impact négatif important sur le futur développement de la commune. Or, Jean Viard,
sociologue des comportements de la vie des Français, déclarait dans Corse Matin du 8 janvier 2023,
« la crise de la COVID a déclenché une prise de conscience dont les effets vont changer durablement
nos comportements, et en particulier nos rapports au travail ». Les citoyens quittent la ville et
travaillent en distanciel avec la fibre présente en Corse. Ils retrouvent ainsi une liberté perdue, dans
un besoin fort de vivre au calme près de la terre. L’urbanisme communal n’étant déjà pas en mesure
de gérer l’existant ne sera pas capable en l’état, de traiter ce changement sociétal à venir.

Il n’y a pas de documents graphiques consultables à une échelle visible.

Quelques actions paraissent importantes pour les responsables communaux de l’urbanisme :

  • Un travail de fond doit conduire à une modification du PLU qui soit réellement pensé par la population en commençant par un PADD réalisé avec la population, en tenant compte des règles légales conduisant à ce nouveau Plan Local d’Urbanisme ;
  • Nous devons réinventer l’environnement de nos villages pour faire face aux changements sociétaux en ciblant les zones naturelles et celles qui pourraient être affectées à l’agriculture ;
  • La commune doit se préoccuper de l’architecture, avec un architecte en amont pour aider à la conception des projets et en aval pour contrôler la conformité des réalisations.

Il faudra certainement revoir le « mille-feuille réglementaire » du Code de l’urbanisme, mais cela relève de la compétence de l’État.